Depuis 2019, Dahinden est partenaire du prix et de l'exposition Objectif Femmes. Comme chaque année, les photographes sélectionnées exposeront à la mairie du 9ème arrondissement de Paris. Rendez-vous du 24 septembre au 4 octobre pour visiter l'exposition 2024 !

Sept talentueuses femmes photographes (dont un duo) vous proposeront de découvrir leurs œuvres dans les salons Aguado de la mairie du 9e. L'une d'entre elles sera désignée par le jury et remportera le prix Objectif Femmes 2024 !

Les photographes mises à l'honneur durant cette exposition ont répondu à nos questions et nous présentent leurs univers et leurs inspirations :


LOU SARDA

Prix Objectif Femmes 2024 - portrait de Lou Sarda

Portrait de Lou Sarda


Comment vous présenteriez vous ?

Après avoir été commedienne pendant une douzaine d’année, je décide après un tournage à Tokyo de passer de l’autre côté de l’objectif. De porter à mon tour un regard sur les autres et sur le monde. Depuis, je tente de le réinventer et de l’adoucir, en façonnant un univers doux, poétique, et féminin. Ce changement de trajectoire est comme une renaissance, et me fait changer de nom.

Comment définiriez-vous votre approche de la photographie ?

Au départ, c’est une envie d’ailleurs et d’échappatoires, aux inspirations picturales et cinématographiques.

En racontant des histoires imaginaires, je me rapproche paradoxalement du réel, de la réalité des personnes. Chaque séance photo est un rendez-vous particulier, une rencontre sincère qui, dans un instant suspendu, offre la possibilité d’une réconciliation avec soi-même. Et parfois même, conduit sur le chemin d’une réparation.

Quelques mots sur la série photo présentée à Objectif Femmes ?

Cette série est née d’une rencontre avec des femmes, puis avec un lieu où vit encore l’âme de celle qui l’a fait vibrer. L’artiste peintre Rosa Bonheur aura voué sa vie exceptionnelle et romanesque à son art, à son amour pour la nature et les animaux, et à ses relations amoureuses ou amicales avec d’autres femmes.

Ces photos réalisées dans son château, à la manière de tableaux du XIXe siècle, veulent rendre hommage à cette femme extraordinaire.

Visitez le site web de Lou Sarda

Prix Objectif Femmes 2024 - photographie : Lou Sarda

©Lou Sarda – « Chez Rosa »


ISABELLE CHAPUIS 

Prix Objectif Femmes 2024 - portrait d'Isabelle Chapuis

Portrait d'Isabelle Chapuis - ©Jimmy Mettier


Comment vous présenteriez-vous ?

Je suis née en 1982 à Paris. Dès l’enfance, ma pratique de la danse et du dessin de modèle vivant oriente mon art vers le corps humain. Sortie en 2005 de Penninghen dont je suis diplômée en direction artistique, je fais le choix de la photographie comme moyen d’expression. Je cherche dans mon geste créatif à rendre compte de l’unité contenue dans chaque détail du vivant perceptible à nos sens. Depuis 2010, en parallèle de mon travail d'auteure, cette posture d’écoute de ce qui cherche à se révéler m’a conduit à me former et à développer une pratique d’accompagnement.
Aujourd’hui mon approche se déploie de la photographie plasticienne à la photographie thérapeutique. Ces deux dimensions se nourrissent et se renforcent l’une et l’autre. En utilisant la photographie tel un support réflexif, ainsi qu’en offrant un regard amoureux aux formes du corps durcies par les événements de la vie, celles-ci trouvent l’espace pour se dissoudre, se renouveler. Une transformation se révèle possible, un peu plus proche de la vérité essentielle de l’Être.

Ma curiosité pour notre manière d’être au monde est au cœur de mon travail. J'entreprends régulièrement de longs voyages qui constituent une source d’inspiration et de questionnement essentiel.


Comment définiriez-vous votre approche de la photographie ?

La photographie est pour moi un langage émotionnel non verbal, elle permet de se raconter en image, de se rencontrer intimement, de s’approprier son corps et son histoire. Sa dimension émotionnelle est puissante. L’inconscient, c’est-à-dire ce que l’on voit sans savoir, ce qui nous agit sans que nous nous en rendions compte, affleure à la surface des photos.
Je propose une approche holistique de la photographie, qui embrasse l’être humain dans son ensemble : dans sa dimension physique, mentale, énergétique, émotionnelle et spirituelle.


Quelques mots sur la série photo présentée à Objectif Femmes ?

À la croisée de la photographie plasticienne et de la photographie thérapeutique, pendant sept années, j'ai photographié et interviewé des hommes et des femmes sans apprêt. J'avais le désir profond de célébrer la dimension sacrée du corps, d’accompagner chacun à s’offrir un regard bienveillant et ainsi de contribuer à changer les représentations. C’est un projet photographique ayant une dimension humaniste qui rassemble 80 photographies et 15 témoignages. Il était important pour moi de donner une voix aux personnes photographiées; leurs partages participent grandement à la dimension sensible et à la portée réparatrice inhérente à ma démarche. J'ai pensé l’ensemble tel un récit de résilience, d’inclusivité, d’amour de soi, d’acceptation, de solidarité, d’espoir...

Je propose au travers de ce travail une expérience de rencontre du vivant, sous ses formes humaines, végétales ou animales. J’ai à cœur de célébrer les multiples manifestations du vivant dans leurs beautés riches et complexes. J’aimerais inviter à une écoute visuelle, fruit de mon cheminement sur le thème des parures corporelles.

A l’image d’un blason, la parure constitue un signe visuel qui donne une information sociale, culturelle, voire biologique. Je m’intéresse ici aux parures corporelles les plus élémentaires. Celles qui se racontent par le corps et qui ne peuvent se passer d’une peau pour être.

J’ai choisi d’écouter ces détails de l’intime avec lesquels nous venons au monde et qui muent au cours de nos existences. Ce n’est pas la nudité en tant que telle que j’explore, mais plutôt le corps comme demeure de l’âme. En tant que photographe plasticienne et thérapeutique, j’ai l’intuition que le langage corporel exprime extérieurement ce que nous sommes à l’intérieur. L’attitude corporelle, la façon de se trouver dans son corps est plus qu’un agencement physique, elle traduit notre manière d’être présent au monde. Plus encore que par les mots, le corps, bavard, nous dévoile en tant qu’individu. Il dévoile des émotions indicibles. Chaque corps a tant à dire sur son histoire, ses désirs, ses joies, ses peines ... Sa voix ne sait pas mentir et mérite qu’on s’arrête longuement pour comprendre, détendre. Car rencontrer le corps, c’est aussi faire place aux conditionnements, aux tabous, aux traumatismes de chacun. J’ai recueilli le témoignage des personnes photographiées sous forme d’interviews enregistrées et retranscrites.

Au-delà des mots, j’ai fait le choix d’écouter ce langage silencieux. Le corps exprime dans sa manifestation une vérité essentielle. Lorsque celle-ci est entendue, il se révèle organe de connexion à une dimension plus vaste. La célébration amoureuse du langage du corps abolit l’illusion de la séparation avec le tout. Il dévoile alors sa connexion à toutes les formes de vie. Le tissu de correspondances qui mène sous une destinée commune les animaux, les plantes, l’homme et le monde invisible s’en trouve révélé.

Le site web d'Isabelle Chapuis

Prix Objectif Femmes 2024 - Photographie : Isabelle Chapuis

©Isabelle Chapuis – « Vivant, le sacre du corps »



FLORENCE ROCHEDREUX

Prix Objectif Femmes 2024 - portrait de Florence Rochedreux

Portrait de Florence Rochedreux


Comment vous présenteriez-vous ?

Apres mon École de Photographie à Paris XIV, j’ai exercé mon regard dans différents laboratoires photographiques professionnels parisiens durant une dizaine d’années. Aux prémices de la photo numérique, je me suis investie dans le secteur de l’éducation permanente pour y dispenser des ateliers et coordonner des projets culturels multimédias.
Aujourd’hui, j’aborde mon métier de photographe avec une démarche plus artistique et reste émerveillée par la richesse technique, créative, humaine qu’il m’apporte. Curieuse, amusée et rêveuse, je suis la photographeuse.


Comment définiriez-vous votre approche de la photographie ?

Ayant les pieds sur terre et la tête dans les nuages, je dirai que mon approche de la photographie est avant tout poétique. J’ai toujours aimé le fait d’écrire avec la lumière, l’idée d’arrêter le temps en une fraction de seconde, d’enfermer la lumière dans une petite boite noire.
J’aime témoigner du tumulte de la vie, mettre en scène des rêves inachevés, les nuances de gris, la couleur des sentiments, les horizons nouveaux, les paysages lunaires. J’aime observer le monde à travers le trou d’une serrure, les larmes de crocodile, les regards complices et amusés, les silhouettes rondes ou élancées, sous le soleil, sous la pluie ...


Quelques mots sur la série photo présentée à Objectif Femmes ?

Cette série porte un regard tendre sur l’envie de grandir au gré de l'âpre(n)tissage de la vie. Elle évoque un temps de pose sur l’absence et le manque.

Alors, quoi de mieux qu'un bain de jouvence pour noyer sa peine ?

Plonger dans les profondeurs façonnées par l’amour, crawler sous les baisers.
Naviguer en enfance pour apprendre à nager la brasse, sans couler.
Pratiquer la pêche aux étoiles fuyantes pour façonner l’espérance.
Et comme la baleine, s'amarrer avant que la mer ne se retire et être en manque de sel... celle qui s’appelait Colette.

Découvrez le site web de Florence Rochedreux

Prix Objectif Femmes 2024 - Photographie : Florence Rochedreux

©Florence Rochedreux – « Amulette et Eau de vie »



MARIE-MÉLODIE & KÉRIANE

Prix Objectif Femmes 2024 - portrait de Marie-Mélodie et Kériane

Portrait de Marie-Mélodie et Kériane



Comment vous présenteriez-vous ?

Nous nous présentons sur ce projet comme un duo. Deux entités créatrices et indépendantes unies par leur appétence pour l’aventure humaine et l’image.

Marie-Mélodie Ramirez est photographe autodidacte, amoureuse de la lumière et des plantes,
Kériane Nouguier, artiste multidisciplinaire, explore différents médiums, de la réalisation à la céramique en passant par le mannequinat. Ensemble, nos mains racontent des histoires, liant matières et émotions, dans un dialogue artistique où deux individualités se fondent en une vision commune.


Comment définiriez-vous votre approche de la photographie ?

Nous sommes partie sur un choix fondateur, celui de créer entre femmes, en parlant de femmes, dont le rôle ne serait pas seulement de se laisser regarder.

En posant un cadre et en y invitant Kériane, Marie-Mélodie met son art au service de nos idées, elle nous donne l’opportunité de voir à travers ses yeux et Kériane des siens, ensemble nous tissons une poésie intime à quatre mains.

Comme un acte ultime de sororité dans un monde majoritairement masculin, la création devient un moyen d’inventer notre propre langage photographique, transcrire une vérité à travers un monde parallèle où nous nous sentons libre de bâtir avec nos règles.

Cette approche mélangeant techniques photographiques et plastiques, nous permet d'aborder ensemble autant de tableaux qui parlent de doute, de représentations, de frustrations, de colère et de douceur.


Quelques mots sur la série photo présentée à Objectif Femmes ?

La Muse au sens littéraire, se définit comme source d'inspiration pour les poètes et les artistes en général. Mais quelle est sa véritable place dans le processus créatif ?
N'est-elle qu'un modèle, un objet passif dont la beauté permet à l'artiste de projeter ses visions, ou bien est-elle une partenaire à part entière, une collaboratrice dont le rôle est essentiel à l'œuvre finale ?

L'histoire de l'art est jalonnée de noms d'hommes brillants, génies créatifs ayant révolutionné leur domaine. Mais derrière ces figures tutélaires se cachent souvent des femmes, reléguées au rang de muses, d'inspiratrices, dont le rôle dans le procédé artistique a été minimisé, usurpé, voire effacé. Dora Maar, Artemisia Gentileschi, Gabrielle d'Estrées, Sophie Taeuber-Arp, Camille Claudel, Elsa Triolet, Suzanne Valadon, Lee Miller, et tant d’autres encore inconnues, dont le talent a été étouffé par une société qui ne pouvait voir les femmes autrement que comme des modèles ou des faire-valoir.

Anti-muse, c’est aller à l’encontre de l’idée qu’on a de la relation photographe et modèle.

Anti-muse est notre hommage à toutes ces femmes, artistes dotées d'un talent et d'une vision uniques mais dont le statut de femme dans une société patriarcale, les a cantonnées à des rôles secondaires, leur refusant la reconnaissance et la gloire accordées à leurs homologues masculins.

Article sur Marie-Mélodie et Kériane à découvrir sur le site web d'Objectif Femmes

Prix Objectif Femmes 2024 - Photographie : Marie-Mélodie et Kériane

©Marie-Mélodie et Kériane – « Anti-muse »



CÉCILE HENRYON 

Prix Objectif Femmes 2024 - portrait de Cécile Henryon

Portrait de Cécile Henryon


Comment vous présenteriez-vous ?

Je suis photographe et graphiste photo, née en 1986, j'ai grandi en Seine-et-Marne et je vis aujourd'hui dans le Val-de-Marne. Diplômée en photographie du BTS Auguste Renoir et de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratif de Paris.

Je réalise depuis des séries personnelles de photographies contemporaines parallèlement à mes activités de freelance.


Comment définiriez-vous votre approche de la photographie ?

J'ai développé une approche créative de la photographie par le biais de la mise en scène. J'ai toujours été attirée par l'étrange et l'originalité dans l'art et ce sont les publicités des magazines de mode qui ont joué un rôle dans mon orientation vers le métier de photographe dès le collège.

Je réfléchis beaucoup à la construction de mes images en amont, j'aime le fait que la photographie permette de représenter un imaginaire, une psychologie, une histoire, bref, des choses impalpables en composant avec des éléments du réel rassemblés par mes soins et figés dans l'image. Chacune de mes principales séries a sa gamme colorimétrique déterminée par rapport au discours associé. Je crois que je suis définitivement une photographe de la couleur.

J'attache beaucoup d'importance à ce que mon travail artistique découle particulièrement de ce que je suis, mes rêves, mes lieux de vie, les objets qui m'entourent, mes introspections et ma petite folie !


Quelques mots sur la série photo présentée à Objectif Femmes ?

À l'origine de cette série, il y a une rencontre avec un tableau surréaliste que je devais photographier pour Sotheby's : Eclipse, de Toyen. J'en suis tombée sous le charme et j'en ai conservé un cromalin en me disant que je voudrais un jour réaliser une série photographique dans ces couleurs, ces lueurs et obscurités... Des années plus tard, dans un nouvel appartement, un mur de notre chambre peint en bleu canard est devenu le fond de la première image de la série.

Mes introspections m'ont amené à me questionner sur l'hypersensibilité et à vouloir en proposer une définition personnelle en image tant sur ses aspects difficiles à vivre que sur les richesses qu'elle peut permettre. Il m'était en quelque sorte nécessaire d'extérioriser des émotions par la beauté et l'étrangeté de photographies. Le fil présent dans chaque image symbolise cette sensibilité qui nous lie les uns aux autres, qui nous enserre parfois trop et qui peut casser.

Pour en savoir plus sur Cécile Henryon, rendez-vous sur son site web

Prix Objectif Femmes 2024 - Photographie : Cécile Henryon

©Cécile Henryon – « Hypersensibilité »



FLORENCE ZUFFEREY

Prix Objectif Femmes 2024 - portrait de Florence Zufferey

Portrait de Florence Zufferey


Comment vous présenteriez-vous ?

Je vis et travaille en Suisse. Après des études et un master en sociologie de l’Université de Lausanne, j'ai travaillé durant plusieurs années dans le domaine de l'éducation avant de reprendre la photographie, pratiquée durant mon adolescence. Je suis depuis photographe indépendante. Mes projets artistiques se structurent en deux axes: la photo de reportage, la place des femmes, mais aussi des créations personnelles sur ses thématiques de prédilection : l’enfance, l’innocence perdue et la mort.
En 2020, j’ai été la lauréate de la bourse Artpro Valais pour artistes émergents. Mes travaux sont régulièrement exposés et je travaille actuellement sur de nouvelles séries.


Comment définiriez-vous votre approche de la photographie ?

Je valorise la contemplation, l’exploration dans mon travail. Il y a, dans tous mes projets, énormément d’errance. Je construis dans ma tête des séries qui ne voient jamais le jour. J’aime me laisser dériver jusqu’au moment où surgit une évidence. Même si je n’aime pas les certitudes. Pour moi, l’essentiel du travail se fait avant le déclenchement. La prise de vue est de l’ordre de la jubilation. Il y a la surprise et l’actualisation de ce qui avait été anticipé lié au hasard des contraintes et de l’instant.

Je recherche le subtil en esquissant l’idée, en la suggérant plutôt qu’en l’imposant, avec en trame l’idée de faire passer mes idées délicatement, en filigrane et avec sensibilité. Il n’y a pas de marqueurs temporels ni géographiques dans mes images, j’aime les inscrire dans une forme universelle. Tout ce qui ramène trop à la réalité, dans mon travail, ne m’intéresse pas, même si je fais aussi du reportage. Souvent, j’écris des textes en parallèle de mes images ou les projets sont liés à des œuvres littéraires.


Quelques mots sur la série photo présentée à Objectif Femmes ?

Texte du curateur Lucas Mury, pour l’exposition à la galerie Les Dilettantes, Sion, Suisse en été 2022 :
« Le travail de Florence Zufferey témoigne de son profond intérêt pour l’humain, et plus particulièrement pour l’enfance ou l’adolescence.
Indéniablement, cet intérêt est tangible dans la série de photographie présentée. Mettant en scène ses « sujets premiers », c’est-à-dire son cadre familial, la photographe propose ce qui pourrait, au premier regard, s’apparenter à un banal album de famille. Sentiment encore renforcé par la sensation de liberté estivale émanant d’images prises dans le lit sauvage du Rhône, un lieu qu’affectionne l’artiste.

Pourtant, sous l’harmonie de cette évocation du bonheur familial, une inquiétude semble poindre. Un peu à l’image de la nuée, qui cachant le soleil, ombre subitement le tableau. De certaines photographies se dégage un doute : le sujet est-il vraiment endormi ? Ou son immobilité est-elle le signe de son effacement du monde ? De même, le titre de l’exposition – *Promised land* – n’est pas sans ambiguïté : évoque-t-il une promesse à venir ou un paradis perdu ?

Si L’impermanence du vivant affleure dans cette série de photographie, c’est qu’il y est aussi question de la fugacité du temps, des cycles de la nature, du devenir des souvenirs et des âges de la vie. En passant du corps de l’enfance au crâne émergeant des rochers, la photographe évoque, par le biais d’images solaires, l’éphémère condition humaine. »

Visitez le site web de Florence Zufferey

Prix Objectif Femmes 2024 - Photographie : Florence Zufferey

©Florence Zufferey – « Promised land »



Exposition Objectif Femmes 2024
Du 24 septembre au 4 octobre à la mairie du 9ème arrondissement de Paris
Plus de renseignements sur le site Objectif Femmes